Description
Nicolas Landry est originaire de la Péninsule acadienne dans le nord-est du Nouveau-Brunswick. Après avoir obtenu son baccalauréat et sa maîtrise de l’Université de Moncton, il a terminé son doctorat en histoire à l’Université Laval de Québec en 1989. Il a ensuite travaillé à titre d’archiviste de l’Université Sainte-Anne de Pointe-de-l’Église en Nouvelle-Écosse et aux Archives nationales du Canada à Ottawa. À partir de 1991, il est engagé à l’Université de Moncton, campus de Shippagan, d’abord comme doyen des études (1991-1995), puis comme professeur d’histoire. Ses travaux portent principalement sur l’histoire des francophones du Canada atlantique. Il est l’auteur de plusieurs livres, dont Éléments d’histoire des pêches : la Péninsule acadienne du Nouveau-Brunswick, 1890-1950, qui lui a valu le prix Champlain 2007, et Plaisance, Terre-Neuve 1650-1713, Une colonie française en Amérique, publié en 2008. En 2013, toujours chez Septentrion, le professeur Landry a publié La Cadie frontière du Canada. Micmacs et Euro-Canadiens du nord-est du Nouveau-Brunswick, 1620-1850.
Le 31 décembre 2015 marque le centième anniversaire de l’incendie du Collège du Sacré-Coeur de Caraquet, au Nouveau-Brunswick, ensuite déménagé à Bathurst. Ce livre souhaite donc souligner cet anniversaire en traçant le profil de cet établissement qui a formé une première génération de l’élite acadienne du nord-est du Nouveau-Brunswick. Cet ouvrage est destiné principalement aux anciens de l’établissement qui souhaitent en apprendre davantage sur leur alma mater, mais il intéressera également les historiens de l’époque des collèges classiques au Canada français. Notre démarche ne consiste toutefois pas à produire en parallèle une histoire des Eudistes dans la région ou encore un compte rendu des mouvements étudiants des années 1960. Il s’agit d’abord et avant tout d’une biographie institutionnelle s’inspirant de nombreux travaux, dont ceux de Claude Galarneau. L’intention de cette recherche sur le Collège du Sacré- Coeur est somme toute d’écrire l’histoire de l’établissement lui-même, et non des personnes qui l’ont fait fonctionner. Le lecteur trouvera dans ce livre une foule de détails qui feront revivre sous ses yeux cette oeuvre des Eudistes qui a marqué l’Acadie.