Description
Cinquième d’une famille de quatorze enfants, Angelina Arseneau est née le 22 décembre 1939 à Rivièreà- la-Truite, près de Tracadie au Nouveau-Brunswick. Elle n’avait que six ans lorsqu’elle fut diagnostiquée de la tuberculose. Pendant près de six ans, elle a dû subir l’isolement dans sa famille et, par la suite, au sanatorium. À l’âge de 12 ans, on lui apprend qu’elle n’a jamais eu la tuberculose et qu’en plus elle souffre d’une scoliose.
En raison de circonstances incontrôlables, elle demeura à la maison jusqu’à l’âge de vingt-deux ans, sans avoir fréquenté l’école. En 1962, déterminée à vouloir gagner sa vie, elle s’inscrit à une école d’enseignement technique de Moncton, pour y compléter l’équivalent d’une huitième année, en anglais. Cette année d’étude lui ouvrit la porte de l’école des métiers de St. Andrews (N.-B.) ou elle allait apprendre le métier de couturière.
En 1965, elle déménage à Moncton et travaille dans divers magasins de cette ville jusqu’à sa retraite en 1990. Dans Angélina Arseneau, Un long chemin vers la liberté, elle relate avec simplicité ses souvenirs depuis sa petite enfance, marqués par sa grande volonté d’acquérir à tout prix son indépendance.
À peine quelques minutes après l’arrivée de mon père, la religieuse entra dans la chambre. Ils discutèrent longuement entre eux. Mon père me tournait le dos ; je ne pouvais pas voir l’expression sur son visage. Toutefois, la conversation m’avait l’air très sérieuse. Puis, sans dire un mot, mon père est sorti de la chambre. À ce moment-là, je ne savais pas ce qui se passait ; ce n’est que bien plus tard que je compris qu’il était en état de choc et trop perturbé pour me parler.
En raison de circonstances incontrôlables, elle demeura à la maison jusqu’à l’âge de vingt-deux ans, sans avoir fréquenté l’école. En 1962, déterminée à vouloir gagner sa vie, elle s’inscrit à une école d’enseignement technique de Moncton, pour y compléter l’équivalent d’une huitième année, en anglais. Cette année d’étude lui ouvrit la porte de l’école des métiers de St. Andrews (N.-B.) ou elle allait apprendre le métier de couturière.
En 1965, elle déménage à Moncton et travaille dans divers magasins de cette ville jusqu’à sa retraite en 1990. Dans Angélina Arseneau, Un long chemin vers la liberté, elle relate avec simplicité ses souvenirs depuis sa petite enfance, marqués par sa grande volonté d’acquérir à tout prix son indépendance.
À peine quelques minutes après l’arrivée de mon père, la religieuse entra dans la chambre. Ils discutèrent longuement entre eux. Mon père me tournait le dos ; je ne pouvais pas voir l’expression sur son visage. Toutefois, la conversation m’avait l’air très sérieuse. Puis, sans dire un mot, mon père est sorti de la chambre. À ce moment-là, je ne savais pas ce qui se passait ; ce n’est que bien plus tard que je compris qu’il était en état de choc et trop perturbé pour me parler.