Description
Dans une région jadis considérée comme l’une des plus pauvres au Canada, Omer Léger a gagné la confiance de l’électorat le 4 octobre 1971. Ce qui tenait presque du miracle, c’est qu’il devenait le premier député conservateur dans le comté de Kent depuis 1911. Le rôle prépondérant qu’il a joué au sein du cabinet Hatfield pour faire avancer les dossiers de l’Acadie est indiscutable. Selon Antonine Maillet, sans la vision d’Omer comme ministre du Tourisme, le Pays de la Sagouine n’aurait pas vu le jour.
Lisez cette biographie d’un homme humble et unique qui a passé sa vie au service des autres comme homme d’affaires, politicien et vendeur d’assurances. Vous en apprendrez davantage sur les origines d’Omer, son enfance, sa vie familiale et son parcours politique.
Comme ministre des Pêches et du Tourisme, il a fait valoir sa province au niveau national et international. Sa vie s’étend sur quatre-vingt-douze années bien remplies et se termine le 23 juin 2023. Vous verrez qu’Omer a bien réussi sa vie et il a aussi bien réussi dans la vie. Son style était de rêver à des projets, de rassembler les gens autour de lui et de leur vendre ses idées. Nous vous partageons ici son oeuvre.
Paul-Émile Cormier
Natif de Notre-Dame-de-Kent, Paul-Émile Cormier est diplômé de l’Université de Moncton avec une maîtrise en administration scolaire. Il a été
directeur de l’école de Notre-Dame de 1969 à 1971 et de l’école Camille-Vautour de Saint-Antoine de 1971 à 1999. Il a oeuvré comme bénévole dans les sports, l’alphabétisation des adultes, la Bibliothèque publique Omer-Léger, les personnes moins nanties, les Chevaliers de Colomb, le foyer de soins et le conseil de paroisse. Il s’est vu décerner le Prix d’excellence canadien Peter Gzowski en 2004 pour ses chroniques sur l’alphabétisation, le Prix du Gouverneur général pour l’entraide en 2012 et le Prix de reconnaissance de la SERFNB en 2018. À sa retraite de l’enseignement, monsieur Cormier a joui d’une carrière comme journaliste sportif et chroniqueur avec L’Acadie Nouvelle et L’Étoile. Il vit à Saint-Antoine depuis cinquante-cinq ans avec son épouse, Florence, et ils sont les parents de Diane (Ronald), Marcel (Rachel) et Marc (Mélanie) et les grands-parents de quatre petits-enfants, Dominique, Danielle, Mikaël et Julien.
Paul Williams
Diplômé de l’Université de Moncton en 1970, il décroche son premier et seul emploi à titre de comptable pour Villa Providence Shediac Inc.
remplaçant Provi-dence St-Joseph, l’Hospice, qu’on l’appelait. Il occupe, par la suite, le poste de contrôleur financier de l’organisation, toujours en expansion, pour terminer sa carrière comme directeur général. Après trente et une années de loyaux services à l’organisation, il décide de céder le flambeau et de se retirer de sa deuxième famille en 2001. Il s’est impliqué dans sa communauté dans divers mouvements et organisations, toujours afin d’y améliorer la qualité de vie. Il a été élu maire de Saint-Antoine en 1989, et en 1990, les premières Arcadiades se tenaient à Saint-Antoine, un événement chorale international dans lequel il s’est beaucoup impliqué. La vie lui a été favorable et encore agréable. Il n’a jamais été nomade. Il est père de trois garçons, Michel, Andy et Jason et grand-père de quatre petites-filles, Chloé, Danica, Lily et Sophie. Il demeure toujours dans son village natal, à Saint-Antoine, avec son épouse, Bernadette.