Diplomates en péril ?

Les échecs répétés de notre diplomatie au cours des dernières décennies ne sont pas dus simplement à la situation géopolitique actuelle, mais bien à la somme des décisions qui a affaibli la marge de manoeuvre d’Affaires mondiales Canada, de sa puissance « douce » et de celle de ses agents diplomatiques. La troisième partie du livre promène le lecteur dans le dédale de l’organisation du Sommet de Moncton en 1999.

Quantité
Le prix initial était : 29.95$.Le prix actuel est : 25.46$.

Description

« Il s’agit d’une contribution importante pour mieux comprendre le rôle de la diplomatie canadienne et les défis que sa pratique engendre ». (Guy Saint-Jacques, ancien ambassadeur en Chine).

Les échecs répétés de notre diplomatie au cours des dernières décennies ne sont pas dus simplement à la situation géopolitique actuelle, mais bien à la somme des décisions qui a affaibli la marge de manoeuvre d’Affaires mondiales Canada, de sa puissance « douce » et de celle de ses agents diplomatiques.

Ce livre vous fait découvrir « l’arrière-scène, parfois subtile et méconnue, de nos diplomates dans le déroulement de l’histoire ». (François Audet, directeur IEIM-UQUAM). Il vous guide à travers les méandres du métier et les défis de la carrière dans un cadre unique et exigeant.

« Les auteurs sont des promoteurs des valeurs canadiennes et des vendeurs de nos biens et services. Ils vous feront aimer ce métier, avec touts ses avantages et inconvénients ». (Claude Laverdure, ancien ambassadeur du Canada en France et conseiller diplomatique du premier ministre).

« En dignes et très efficaces représentants de notre pays partout où ils ont servi, le couple Dionne/Tremblay est bien placé pour écrire ce livre sur le métier de la diplomatie canadienne ». (Raymond Chrétien, CC et ambassadeur de Marque de l’Association des anciens ambassadeurs du Canada).

 

Plus de vingt ans déjà

le sommet de Moncton 1999

Plus de vingt années se sont passées depuis l’évènement du siècle en Acadie. Un événement qui a reconnu la spécificité de ce peuple de bâtisseurs, à la résilience admirable et au dynamisme communicatif par ses institutions et sa solidarité.

Lui valant une reconnaissance internationale, ce sommet a conféré au Nouveau-Brunswick expérience et confiance dans l’organisation de ce type d’initiatives.

Avec le recul, retraités d’une vie internationale active et pandémie aidant, nous avons peaufiné un essai sur le Service extérieur canadien dans lequel nous révélons, entre autres, nos souvenir relatifs à l’organisation du sommet de la francophonie de Moncton. Nous avons été des témoins privilégiés de cette grande aventure…

La troisième partie du livre promène le lecteur dans le dédale de l’organisation commentée par des témoins de premier rang que nous étions : Jean-Yves a été le bras droit de Fernand Landry durant l’organisation du sommet. Il a occupé le poste de directeur général adjoint et de coordonnateur inter gouvernemental, puisque deux provinces et près d’une vingtaine de ministères fédéraux et agences furent impliqués. Lucie, employée d’Affaires mondiales Canada, fut affectée à la direction du protocole du sommet un mois avant la réception de ses milliers de délégués, participants et journalistes.

Au cours de l’été 1998, le siège du SO s’est localisé à Pêches et Océan Canada, en face du Centre hospitalier Dr. Georges L.-Dumont. Les quelque trente premiers employés étaient pour la plupart des fonctionnaires provinciaux et fédéraux prêtés temporairement par leur ministère.

Les défis étaient de taille. Il fallait loger des milliers de participants dans un réseau très serré d’hôtels locaux et de motels, aussi éloignés qu’à 60 kilomètres de Moncton, la plus petite ville de la Francophonie à tenir un tel rassemblement. L’aéroport local ne pouvant recevoir de gros porteurs : une piste d’atterrissage digne de ce nom fut construite et s’est déclinée, par la suite, en un complexe aéroportuaire de grande qualité. Il en fut autant pour les rues du centre-ville fraîchement repavées. Moncton a su afficher son plus beau sourire pour accueillir ses invités de la francophonie mondiale. Une belle contribution à l’offre touristique de la région…

Comment occuper socialement tous ces délégués et participants en dehors des réunions et offrir une sécurité maximale aux chefs d’État et à leurs délégations? Grâce au solide esprit de corps, à
l’enthousiasme général et au travail minutieux du capitaine Landry et de centaines de bénévoles, l’équipage a été mené, entre écueils et tempêtes, avec succès à bon port. Le SO et ses partenaires
(chambre de commerce, enseignement aux adultes, etc.) ont même offert des cours d’hospitalité aux chauffeurs de taxi et aux serveuses/serveurs des restaurants, qui ont bien desservi cette nouvelle clientèle, un peu guindée, en utilisant le « tu » familier et affectueux du pays. La chaleur de l’hospitalité acadienne a fait la différence.

Au cours de la semaine du sommet en début septembre 1999, une canicule imprévue et extrême a pris tout le monde par surprise. Mais, certainement pas les organisateurs qui avaient consulté tous les almanachs de météo et prévu le coup en investissant dans les trois degrés de bien-être nécessaire pour sauver le grand spectacle d’accueil des chefs d’État dans le gymnase de l’université de Moncton. Comme tout malheur n’arrive jamais seul, une panne à l’usine de traitement des eaux de la municipalité a soudainement coloré chocolat l’eau potable, comme celle de la rivière Petitcodiac. Rapidement, des milliers de bouteilles d’eau ont été distribuées aux participants. Et voilà que le président de la Libye, Mouammar Kadhafi,s’invite à Moncton; empiétant sur nos dates, il organise le sommet de l’Organisation de l’unité africaine. Pas question d’atténuer tout l’éclat de notre grand rassemblement! Discrètement, après une négociation ferme avec son émissaire diplomatique, les départs d’une quinzaine de délégations africaines furent concédés la veille de la clôture de notre sommet. Et que dire du Village acadien, une idée de génie du maire de Dieppe! Cet endroit a fourni la sympathique touche sociale, en dehors des rencontres protocolaires, et a couronné l’événement de « Sommet de la chaleur acadienne ».

Le sommet de Moncton aura été l’occasion d’une rencontre avec l’histoire. Une rencontre émouvante s’il en est une. Dans un décor bucolique à Memramcook, les représentants du peuple acadien rencontreront, une première fois depuis 1604 et le grand dérangement, le chef d’État du pays d’origine des Acadiens, le président Chirac de l’ancienne mère patrie. Sous un soleil éclatant d’un bel après-midi d’automne, l’hymne national acadien « l’Ave Marie Stella », interprété par la voix chaude de Lina Boudreau, a ému tous les cœurs. C’est à cette occasion que le président de la France a reçu officiellement, et pour la première fois de l’histoire acadienne, un témoignage tangible et fraternel de la survivance réussie et du dynamisme de ses fils et filles de France, laissés à leur destin en terre des Amériques. Avec nos yeux de Québécois, notre témoignage respecte un devoir de mémoire envers l’Acadie et les Acadiens. Au final, à la mémoire d’un ami très cher, Fernand Landry.

La suite est dans le livre……

Informations complémentaires

Poids 0.605 kg
Dimensions 23 × 15 × 2.4 cm
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