Description
Dans ce deuxième volet, la maladie d’Alzheimer s’invite et s’installe au coeur de cette famille unie et aimante, sans cogner à la porte. Telle une tornade annoncée, elle arrive sournoisement, avec un trajet assez imprévisible, et détruit tout, ou presque, sur son passage, ne laissant derrière que des souvenirs et des fragments de soi-même. L’amour et l’art sont au centre de ce livre, alors que Carolanne, la petite-fille de Rosaline, assiste impuissante au déclin de sa grand-mère. Réussira-t-elle à réaliser le plus grand rêve de son aïeule, publier ses écrits, avant qu’il soit trop tard ? Caro, affligée par le deuil, saura-t-elle détruire tous les murs qui se dressent devant elle, mais, surtout, en aura-t-elle la force ? Sa vie rêvée : Art-zheimer est un livre où l’amour et la maladie se livrent un combat sans merci le poing levé, où le deuil, blanc comme noir, s’incruste aussi ; une ode à la famille et à la puissance d’un héritage. La destinée d’une grand-mère et celle de sa petite-fille liées par un fil constitué de laine, de rêves et d’encre contre vents et marées.
La maladie d’Alzheimer est un fléau cruel. Si vous lisez ces lignes et que vos pensées sont tout de suite dirigées vers une personne atteinte de cette maladie, j’espère sincèrement que les deux tomes de Sa vie rêvée sauront vous apporter du réconfort et, de quelque manière, la certitude que vous êtes à jamais aimé ; la maladie attaque le cerveau, et l’amour, lui, se retrouve dans le coeur.
Tout comme dans «Encrer ses souvenirs», le volet «Art-zheimer de Sa vie rêvée» nous offre une histoire bouleversante, que Stéphanie Dugas nous lègue en toute candeur en s’inspirant largement de sa vraie grand-mère Rosilda, décédée le 4 juillet 2021 et dont on apprend la véritable identité à la toute fin du livre. Du coup, l’oeuvre prend corps pleinement en ce que ce nom et ce doux visage – que l’on voit aussi à la toute fin – flottent de manière bienveillante sur chacune des pages de ce récit digne des grandes oeuvres littéraires, où le réel côtoie la fiction, où la prose se frôle à la poésie, où l’imaginaire nourrit l’essentiel.